Vous prévoyez de construire votre habitation vous-même ? Beau projet ! Mais attention, l’autoconstruction fait partie des activités physiques les plus à risque en ce qui concerne l’apparition des troubles musculosquelettiques (TMS). Voici quelques solutions pour s’en prémunir…

Les troubles musculosquelettiques, qu’est-ce que c’est ?

Derrière l’acronyme TMS sont regroupées l’ensemble des affections touchant les différentes structures en lien avec les articulations : les tendons, les muscles, les ligaments, les nerfs, les vaisseaux… Parmi les TMS les plus régulièrement diagnostiqués, on peut citer la lombalgie, la cervicalgie, le syndrome du canal carpien, la hernie discale ou encore la gonalgie. Dans la majorité des cas, ces troubles surviennent dans le cadre d’une activité professionnelle impliquant le port de charges lourdes, la réalisation de tâches répétitives ou encore l’exposition régulière à des vibrations mécaniques. Le secteur du bâtiment fait logiquement partie des plus touchés par ce type d’atteintes.

Bien se préparer

En tant qu’autoconstructeur, vous allez confronter votre corps à une surcharge physique d’une ampleur exceptionnelle. Il est donc impératif de le préparer du mieux possible. Avant de commencer votre chantier, il est plutôt conseillé d’adopter une hygiène de vie saine, articulée autour d’une pratique sportive régulière et d’une alimentation équilibrée. De cette manière, vous allez donner les armes nécessaires à votre organisme pour affronter une charge de travail supplémentaire. La préparation revêt donc une importance capitale.

Bien s’organiser

L’aménagement du temps de travail est l’une des clés pour limiter la survenue de tels troubles sur un chantier en autoconstruction. Il est impératif, par exemple, d’encadrer la durée de tâches répétitives. Les TMS qui touchent les maçons s’expliquent principalement par le fait qu’ils effectuent durablement des gestes identiques qui, par conséquent, sollicitent encore et encore les mêmes structures articulaires jusqu’à les fragiliser totalement. Donc, il est recommandé d’organiser votre chantier de manière à réaliser une rotation fréquente des tâches.

Bien s’équiper

La prévention du mal de dos dans le BTP – et des autres TMS – passe inévitablement par la mécanisation des tâches. Mais ce qui est possible dans le bâtiment ne l’est pas toujours en autoconstruction. Face à l’expansion de ce secteur d’activité, de nombreuses marques développent néanmoins des gammes d’appareils à destination des particuliers. Il est également possible de louer du matériel professionnel pour automatiser des tâches difficiles et limiter ainsi les impacts sur le corps. En préparant votre chantier, il ne faut pas faire l’impasse sur la qualité de vos équipements. Non seulement vous devez investir dans des outils de haute technicité, mais vous devez également prêter une attention particulière à leur ergonomie et à leur praticité.

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